Parce que mes pieds sont têtus.
mercredi 28 mai 2014
Entrainements du 21 au 27 mai - du Girly dedans-
Mercredi. Le vent d'Autan me souffle "autant ne pas sortir". Je teste le cheveux dans les bourrasques et je m'auto croche patte. C'est fourbe un vent qui vous regarde de travers !
Vendredi. 8 petits kilomètres. Cette semaine j'ai décidé de faire léger mais un minimum soutenu.
Dimanche : Running citoyen.
Mardi matin sortie verte dans les sublimes pâturages escarpés de l'Ariège. Le bureau des sports du 1 er RTP a l'amabilité de m'accepter sur une reconnaissance de trail . Je fais de mon mieux mieux mieux sur les pentes abruptes qui mènent au château Cathare de Montségur. Le chemin au départ de Lavelanet est superbe et me fait oublier les 130 kilomètres cumulés depuis le début du mois.
✤✤✤
Dimanche prochain je me frotte à un autre type de course. Un trail urbain.
Bon, voila, c'est vrai, fut un temps, on enfilait un T-shirt et un short, une paire de basket sans renfort média tarsien ni amorti talonnier, supinateurs et pronateurs dans le même bain et on courait, route ou chemin, c'était de la course à pied. Maintenant on fait du running, du fractionné, du trail, court, long, ultra, du cross, sprint, demi fond, fond, fartlek et confrère.
Dimanche donc, trail urbain Toulousain de 32 kilomètres. Le but avoué : Passer la barre du 30 km sans m'éparpiller façon puzzle au quatre coins de la ville rose. ( Ma plus longue distance est un 27 en entrainement sur du plat )
Le dossard m'est offert par La Girly trail session et Hoka - chaussures de trail -
La Girly trail , c'est une géniale idée née de la tête et des jambes bien faites de Marianne Sagot, accompagnatrice en montagne et folle raide amoureuse de ses Pyrénées natales.
De la rando au trail, en passant par le VTT ou les raquettes, Marianne propose des sessions d'une journée ou en séjours complets d'accompagnement sur des terrains diversifiés pour tous les niveaux.
C'est par le hasard des publications sur les réseaux sociaux que je suis tombée sur l'annonce de la première session exclusivement réservée aux femmes qui souhaitent tester le trail décomplexé et en toute sécurité. Expérience renouvelée et que je compte bien reconduire l'an prochain, et je ne doute pas une seconde du succès mérité de la multitude de projets mis en place par l'infatigable Marianne ! Calendrier à consulter Ici !
- La preuve que c'est sympa de courir entre nana : Zinzin reporter, alias Denis Clerc - à moins que ce ne soit l'inverse- reporter France 3 Languedoc-Roussillon nous a supportées et - allez, va- plutôt appréciées. La preuve en images.
La troisième " Girly trail session " par F3languedocroussillon
Loin du D+ du château de Montségur et des plantés de talons. Sans faire le sanglier mais toujours boostée aux endorphines, je vous ferai un petit topo sur ce trail urbain, donc, si je ne décide pas en chemin de monter le campement de la défaite en haut de Pech David.
✤✤✤
- Pour info, je mets en place en ce moment le montage pour le fonctionnement des souscriptions. Je donnerai les informations nécessaires quand ce sera clair. Pas si simple, et je tiens à ce que tout soit au carré. Merci ! -
jeudi 22 mai 2014
Une course au zénith, "entre ciel et terre"
Viaduc de Millau. Trait d'union entre le causse rouge et le Larzac. Autoroute qui relie les Auvergnats à la belle bleue, voilier majestueusement arrimé sur 9 cales dans la vallée du Tarn.
Le viaduc le plus haut du monde.
2500 mètres de tablier aux attaches arachnéennes.
15000 chanceux.
5000 coureuses.
Dimanche j'ai déployé les ailes.
Première course avec mon mari. Il sera mon lièvre.
Easy.
Je parle tout le long. Il sait au son que je ne le quitte pas d'une semelle.
Objectif avoué: Ne pas marcher.
15 minutes de départs ininterrompus. Nous quittons le port de Millau dans le premier tiers.
6 km de vallée du tarn à se concentrer sur le jeu du qui double gagne.
Slalom entre les paires de jambes, nous remontons le peloton.
Virage à droite. Pile 2 du viaduc. Enchaînons les lacets sans jamais nous lasser.
Je pique du nez sur le bitume, concentrée sur les milliers de baskets.
Le soleil tape à plein régime. Beaucoup de marcheurs. Je monte sans avoir mal et mon cardio lui, ne grimpe pas.
Le tablier est là, le rythme est bon. L'homme me demande si on accélère, je préfère garder ce rythme sur un faux plat qui peut casser des pattes sans prévenir !
Course festive, si certains visages accusent la montée de 400 D+ en 2500 mètres, la bonne humeur prime. Photo souvenir oblige, mais je ne sacrifie pas mon rythme au rite du selfie. Tant pis.
Je remercie les bénévoles, cause avec l'un, encourage l'autre. Une méthode comme une autre pour ne pas penser.
Nous dépassons le meneur d'allure des 2 heures 45.
Demi tour sur le viaduc, côté Larzac. Le vent nous souffle dans le dos des encouragements enivrants .
La pente est favorable, le viaduc se courbe en un large sourire, les bras se détendent et les jambes s'affolent.
Icare ne s'est pas brûlé les ailes.
La descente est amorcée !
Kilomètre 13. Du plaisir au zénith !
Dépassée la flamme des 2 heures 30.
Les contreforts de la ville nous offrent une promenade bucolique .
Je ne force pas dans la descente. Un point de côté menace, je préfère ne pas avoir à m'incliner sur cet intrus qui me nargue.
Les rues sont animées, certains riverains nous arrosent d'eau fraîche au passage - bénis soient-ils !- et le parc de la Victoire, le bien nommé est déjà là.
23 kilomètres 700. 2 heures 24. 755 ème féminine. Et avant tout, le prodige d'un cardio qui n'a pas bronché, accord parfait entre des jambes et une tête au septième ciel.
Merci mon mari. Merci nos hôtes.
Bravo la vie.
Le viaduc : Rock et tellement….Fort ;)
Photos :
Site officiel de la course Eiffage du viaduc de Millau
Photo individuelle Camara Millau Jamme Daniel
Le viaduc le plus haut du monde.
2500 mètres de tablier aux attaches arachnéennes.
15000 chanceux.
5000 coureuses.
Dimanche j'ai déployé les ailes.
Première course avec mon mari. Il sera mon lièvre.
Easy.
Je parle tout le long. Il sait au son que je ne le quitte pas d'une semelle.
Objectif avoué: Ne pas marcher.
15 minutes de départs ininterrompus. Nous quittons le port de Millau dans le premier tiers.
6 km de vallée du tarn à se concentrer sur le jeu du qui double gagne.
Slalom entre les paires de jambes, nous remontons le peloton.
Virage à droite. Pile 2 du viaduc. Enchaînons les lacets sans jamais nous lasser.
Je pique du nez sur le bitume, concentrée sur les milliers de baskets.
Le soleil tape à plein régime. Beaucoup de marcheurs. Je monte sans avoir mal et mon cardio lui, ne grimpe pas.
Le tablier est là, le rythme est bon. L'homme me demande si on accélère, je préfère garder ce rythme sur un faux plat qui peut casser des pattes sans prévenir !
Course festive, si certains visages accusent la montée de 400 D+ en 2500 mètres, la bonne humeur prime. Photo souvenir oblige, mais je ne sacrifie pas mon rythme au rite du selfie. Tant pis.
Je remercie les bénévoles, cause avec l'un, encourage l'autre. Une méthode comme une autre pour ne pas penser.
Nous dépassons le meneur d'allure des 2 heures 45.
Demi tour sur le viaduc, côté Larzac. Le vent nous souffle dans le dos des encouragements enivrants .
La pente est favorable, le viaduc se courbe en un large sourire, les bras se détendent et les jambes s'affolent.
Icare ne s'est pas brûlé les ailes.
La descente est amorcée !
Kilomètre 13. Du plaisir au zénith !
Dépassée la flamme des 2 heures 30.
Les contreforts de la ville nous offrent une promenade bucolique .
Je ne force pas dans la descente. Un point de côté menace, je préfère ne pas avoir à m'incliner sur cet intrus qui me nargue.
Les rues sont animées, certains riverains nous arrosent d'eau fraîche au passage - bénis soient-ils !- et le parc de la Victoire, le bien nommé est déjà là.
23 kilomètres 700. 2 heures 24. 755 ème féminine. Et avant tout, le prodige d'un cardio qui n'a pas bronché, accord parfait entre des jambes et une tête au septième ciel.
Merci mon mari. Merci nos hôtes.
Bravo la vie.
Le viaduc : Rock et tellement….Fort ;)
Photos :
Site officiel de la course Eiffage du viaduc de Millau
Photo individuelle Camara Millau Jamme Daniel
mardi 20 mai 2014
21 virages alpins. Parce que votre coeur est le moteur !
Avant de vous faire monter en haut des mats du viaduc, je tiens à vous présenter une belle initiative du 93eme RAM.
Le régiment Alpin propose à tous une sortie montagne sur la mythique montée de l'Alpe d'Huez.
21 virages Alpins, à pied, en course, marche ou vélo. En solo, en famille ou en relais, et un final festif autour d'un buffet.
Un rendez-vous à ne pas manquer, le 25 juin 2014 .
Inscription 10 € intégralement reversés à l'association Terre Fraternité (lien en marge) qui oeuvre pour les blessés de l'armée de terre.
Plus de renseignements sur le blog du 93 ici (clic).
Chauffe Marcel !
Le régiment Alpin propose à tous une sortie montagne sur la mythique montée de l'Alpe d'Huez.
21 virages Alpins, à pied, en course, marche ou vélo. En solo, en famille ou en relais, et un final festif autour d'un buffet.
Un rendez-vous à ne pas manquer, le 25 juin 2014 .
Inscription 10 € intégralement reversés à l'association Terre Fraternité (lien en marge) qui oeuvre pour les blessés de l'armée de terre.
Plus de renseignements sur le blog du 93 ici (clic).
Chauffe Marcel !
lundi 19 mai 2014
Entrainements du 11 au 18 mai
Dimanche, je chausse pour une courte sortie. Je fais sauter mon record de vitesse et j'en suis la première étonnée. Mercredi, au hasard des pistes cyclables de l'agglomération Toulousaine. Il fait chaud : Un bon test pour le cardio. Tout va. Vendredi, je prends un peu de large au sud de Toulouse pour une sortie verte entre deux écluses du canal du midi. Dolce vita au soleil.
Dimanche 18 : Course Eiffage du Viaduc de Millau. La tête dans le soleil. Pile en plein. Le temps de me ressaisir et je vous brosse le portrait d'une course au zénith entre ciel et terre !
lundi 12 mai 2014
Mens sana in corpore sano
…Ainsi soit-il. (Publié sur mon blog Sophielastyliste le 11/10 2012)
Je ne suis pas du genre ultra intellectuelle .
Je ne suis pas du genre ultra sportive.
Du genre moyen-moyen :
Je me cultive un peu. Je bouge un peu.
En matière de lecture comme pour le sport, je teste.
J'aime, j'aime pas. Coup de coeur ou aversion. Rarement entre deux.
En revanche, une fois que j'ai jeté mon dévolu sur une lecture, comme sur une activité, je m'y attelle et je ne laisse qu'une place restreinte au reste de mes occupations.
Je suis capable de lire en marchant, de marchander en lisant, de manger en lisant et de lire sans manger.
Pour le sport, au risque de me surestimer souvent, je vise la performance.
A mon niveau s'entend. Donc, performance de débutante.
-Nombreux sont les repas de famille pendant lesquels on raconte encore et toujours cette histoire de teen écervelée qui voulait titiller la vague et faire prendre l'air à son wishbone par gros temps de force 8. Les CRS et mon paternel s'en souviennent…-
Passons.
L'an dernier, j'ai testé la gym Suédoise,
Efficace, rythmé, abrité. Parfait.
C'était sans compter sur les horaires adaptés aux céli-battantes -que je ne suis pas-
Transpirer sa Contrex à 18 heures, je sais faire, mais gérer le rituel devoirs-bains-dîner-coucher est en soi assez suant.
Reste le jogging.
Han ! A d'autres !
Piste de 400, ma bête noire au collège.
Et puis je ne sais pas….
Le côté obscur de la force peut être.
Mais je suis tombée sur un bouquin.
Et quel bouquin ! -Il devait dégager des phéromones au Nutella ou un truc du genre, sans ça, je ne sais pas pourquoi il m'a aimanté à ce point…-
Synopsis :
"La plus grande course à pied jamais organisée à travers les États-Unis".
Pour me faire saliver, y'a mieux.
J'ai eu beau lutter, "La grande course de Flanagan" est entrée dans ma vie.
Dans l'Amérique de l'année 1930, en pleine récession, se déroule une inimaginable aventure humaine.
Plus de 2000 coureurs venus du monde entier traversent les États-Unis d'ouest en est dans le seul but de remporter une large mise mais aussi pour se prouver que dans le marasme qui gagne le monde, ils sont bien vivants.
De ce roman, j'ai réalisé que rien ne se faisait en vain.
Chaque décision a un but, chaque action mène à une fin, décidée, subie mais toujours juste.
-Remarquez au passage mon aptitude restée intacte depuis la terminale à philosopher pour ne rien dire (C'est le propre de la philo-Sophie, complexifier le simple)-
Bref.
Flanagan, enfin, Tom McNab et ses héros sont donc très largement responsables de ma nouvelle lubie : La course à pied.
Me voilà donc au rendez-vous, depuis plus d'un mois.
Deux fois par semaine, je chausse mes Nikycourevit, j'enfile ma brassière anatomique et je cours.
Ravie de constater que mes jambes, au rythme de Mika, de Luke ou de M Jackson avancent toute seules.
Comme on ne se refait pas, je m'inscris dès l'ouverture au semi marathon de Paris.
Mon mari est bien dubitatif - je l'ai habitué à d'autres genres de courses - et moi je m'en fiche :
J'ai testé les sauveteurs en mer, je peux très bien me sacrifier aux pompiers de Paris !
"La grande course de Flanagan"Tom McNab
A lire d'urgence
-1 ère édition 1982-
Autrement 2012 -23€- En poche également -
jeudi 8 mai 2014
Il y eu un début…
Il arrive qu'un jour on lève la tête.
Qu'on pousse les heures de son quotidien et qu'on y fasse une place pour soi.
Active je le suis. Sportive, peu.
Le stade est à 200 mètres. Qu'est ce qui m'empêche ?
Un tour de piste.
Pas possible. Deux tours. Fini. Trois.
Et puis il y a votre amie qui vous annonce l'impensable.
Un cancer.
Quatre tours pour le cancer. Cinq. Je le hais.
5 mois plus tard le semi de Paris. Elle donnerait tout pour y être.
Je découvre une communauté. Une chaîne de valeurs.
Le coureur n'est pas seul. Mieux, il puise son énergie dans l'autre.
Pourquoi tu cours ?
Pour respirer. Pour tirer la locomotive de tous ceux qui voudraient te suivre.
Je regarde autour de moi. Combien de causes, combien de wagons ?
Ne pas chercher bien loin.
Un mari militaire. Des hommes blessés. Des familles endeuillées.
Courir pour ceux qui momentanément ne peuvent plus respirer comme ils le voudraient.
Le 26 octobre prochain, deux ans après mon premier tour de stade, parce que le coeur est un moteur, je courrai mon premier marathon à Toulouse.
Avec l'Association Nationale des FEmmes de Militaires, et avec vos dons, nous contribuerons à l'entraide nationale des militaires blessés et de leur famille.
Ce blog vous donnera, tout au long des 5 mois à venir, des informations sur l'action de l'entraide, sur mes entraînements, et mes coups de coeur.
Il parait qu'un marathon change une vie :
Qu'il puisse changer des bribes de vies blessées !
Qu'on pousse les heures de son quotidien et qu'on y fasse une place pour soi.
Active je le suis. Sportive, peu.
Le stade est à 200 mètres. Qu'est ce qui m'empêche ?
Un tour de piste.
Pas possible. Deux tours. Fini. Trois.
Et puis il y a votre amie qui vous annonce l'impensable.
Un cancer.
Quatre tours pour le cancer. Cinq. Je le hais.
5 mois plus tard le semi de Paris. Elle donnerait tout pour y être.
Je découvre une communauté. Une chaîne de valeurs.
Le coureur n'est pas seul. Mieux, il puise son énergie dans l'autre.
Pourquoi tu cours ?
Pour respirer. Pour tirer la locomotive de tous ceux qui voudraient te suivre.
Je regarde autour de moi. Combien de causes, combien de wagons ?
Ne pas chercher bien loin.
Un mari militaire. Des hommes blessés. Des familles endeuillées.
Courir pour ceux qui momentanément ne peuvent plus respirer comme ils le voudraient.
Le 26 octobre prochain, deux ans après mon premier tour de stade, parce que le coeur est un moteur, je courrai mon premier marathon à Toulouse.
Avec l'Association Nationale des FEmmes de Militaires, et avec vos dons, nous contribuerons à l'entraide nationale des militaires blessés et de leur famille.
Ce blog vous donnera, tout au long des 5 mois à venir, des informations sur l'action de l'entraide, sur mes entraînements, et mes coups de coeur.
Il parait qu'un marathon change une vie :
Qu'il puisse changer des bribes de vies blessées !
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