Parce que mes pieds sont têtus.

samedi 30 août 2014

Rentrer dans le dur

Marathon moins 8 semaines.
Je ne me soustrais pas à la nécessité d'une prépa* salée et redoutée
- non en vrai pas trop mais je suis naïve -
Pour ceusses qui voudraient jeter un oeil.
Voici voilà.
- petite suée à la lecture des réjouissances du vendredi semaine 3 ( une séance pour faire le point sur le mental ou pour en profiter pour se tailler (en courant) avant qu'il ne soit trop tard…je crois…)

*Merci à Eric, Denis, Marianne, Nathalie et tant d'autres qui sont des moteurs…et qui parfois me recadrent efficacement chacun à leur manière.




 - Une sortie fractionnée ( 100 / 200 mètres à fond les boulons avec 100 mètres récup ) en très belle forme - pourvu que ça dure -
Coup d'oeil sur une sortie longue : Je commence à penser bitume. All Right.

Bonne rentrée scolaire  ! 
- Et pour soutenir mon marathon solidaire ça ne change pas. Direction ou bien ici ! -
Merci !

lundi 11 août 2014

Bouge toi et le ciel t'aidera

Y'a eu comme une tornade.
Ça arrive chaque année.
Je pars dans ma campagne, visiter veaux vaches cochons.
Le fermier me dépose en offrandes salades montées et courgettes démesurées . Je suis "la parisienne". Sur l'hôtel de l'exotisme il me note déraisonnablement bien. Je fais semblant de ne pas le voir à me faire des grands coucous de son gros engin laboureur et j'outrepasse si je suis habile la causette quasi quotidienne qui me distorsionne le timing de mon jogging du matin. 
Je m'attelle aux grandes tablées d'une bonne vingtaine de vivants convives qui me ravit ma quinzaine campagnarde. La famille est un trésor, fatigant mais qui nourrit le grand bonheur de la vie.
Je cours, au sens propre comme au figuré. 
L'homme me rejoindra.
A moins que.
A moins qu'une tornade s'abatte aussi sur les paras du RTP.
La vie joue de mauvais tours.
Je boucle la chaumière en moins de temps qu'il me faut pour un 10 kilomètres à bon train.
Si je cours pour les paras, j'ai aussi le devoir de me poser sur la tranche de vies brisées.
Cette semaine, s'il en était besoin, comme une piqûre de rappel, je sais pourquoi je cours.
A Hugues et à Éric.
Aux paras et leurs familles.














…Parce qu'il faut s'en convaincre chaque jour….


Pour soutenir les familles des paras, clic ici ou bien.