Compte rendu de Laurent, mon lièvre surprise.
LE MARATHON DE SOPHIE
Récit d'un chrono annoncé et pulvérisé à Lyon
Cette aventure commence bien avant le jour J de la course.
Mais à quelle date précise ? Peut-être le jour du dernier pique-nique Run In Toulouse, le 26 juillet 2015 à la Ramée.
Je pense en effet que ce jour là Sophie m'a annoncé sa prochaine course : "Je fais le marathon de Lyon le 4 octobre", suivi de "Mon objectif est 3h30 !".
Il n'en faut pas d'avantage pour que germe immédiatement l'idée de venir l'accompagner dans ce challenge, tout d'abord parce que j'adore faire des surprises, et je me dis qu'un encouragement est toujours bienvenu pour relever un défi !
Etre originaire et avoir de la famille dans la région Stéphanoise, toute proche de Lyon, simplifie la logistique.
Mais venons-en à ce w-e de folie.
Départ de Toulouse samedi à 7h30, arrivée chez ma mère à Firminy (lieu de ma naissance dans la banlieue de St- Etienne) à 13h, eh oui : 5h30 de route.
Un peu avant 20h, j'appelle Sophie afin de l'encourager pour le lendemain, elle se prépare bien sûr un plat de pâtes tout comme moi, mais je me garde bien de le lui dire.
D'ailleurs elle me demande "Et toi, tu as prévu quoi ce w-e ?", et moi de répondre un brin menteur "Rien de spécial", alors qu'une heure de route m'attend pour un départ du marathon prévu à 8h30.
Nous voilà dimanche, lever à 6h du mat, puis départ direction Lyon à 6h40 avec 10 min de retard, une erreur de route me fait perdre 15 min supplémentaires.
Je décide de me garer à la gare d'Oullins, où je peux prendre le métro, il est déjà 8h, heure à laquelle je pensais retrouver Sophie avant qu'elle ne prenne le départ, je suis grave à la bourre !
Sortie du métro place Bellecour, et me voilà faire le tour de la place en courant pour trouver le bon sas de départ, en guise d'échauffement.
j'arrive enfin sur la ligne de départ quelques minutes seulement avant le coup de pistolet, je cherche Sophie désespérément, en vain, trop de monde : plus de 12000 personnes, marathon et semi confondus.
Ce n'est pas grave, puisqu'il y a des départs par vagues, je vais tranquillement attendre celui du sas 3h30, je me place à quelques centaines de mètres presque en bout de ligne droite.
Il est 8h30, le départ officiel est donné, les élites s'élancent... puis 5 min après le sas 3h15...
et enfin à 8h40 le sas qui m'intéresse particulièrement.
J'aperçois très vite Sophie, presque en tête de peloton, facilement reconnaissable avec son t-shirt Errea, sa petite jupette, et sa casquette vissée sur la tête ;-)
Je m'incruste dans la foule de coureurs, arrivé à ses côtés je lance :
"Coucou Sophie ! Ca va ?", elle tourne légèrement la tête et pousse un cri d'étonnement, j'ai l'impression que la surprise est telle, qu'elle va s'arrêter.
Après quelques secondes de réaction,
Sophie : "Mais que fais-tu là ?"
Moi : "Ben, je viens courir avec toi."
Sophie: "Mais tu es fou !", tout en me donnant une tape amicale.
Dans la foulée, je lui souhaite bon courage et lui dis que je la récupèrerai plus tard.
Elle me dira après la course qu'elle n'avait pas tout compris à ce moment là, et pensait que j'étais inscrit sur le 10 km, mais non, je suis bien venu pour son marathon, pour la soutenir, l'encourager, mais je ne sais pas encore que cette course du 4 octobre 2015 restera gravée dans notre mémoire !
Un petit tour de métro pour rejoindre la course au cimetière de la Croix-Rousse, le flot des coureurs est dense, j'aperçois à nouveau Sophie, je prends sa foulée juste devant le panneau des 15 km, c'est parti pour 27.195 km de plaisir !
Moi : "Ca va ?"
Sophie : "Oui"
Moi : "Tu es un peu en avance !"
Sophie "Oui"
Récit d'un chrono annoncé et pulvérisé à Lyon
Cette aventure commence bien avant le jour J de la course.
Mais à quelle date précise ? Peut-être le jour du dernier pique-nique Run In Toulouse, le 26 juillet 2015 à la Ramée.
Je pense en effet que ce jour là Sophie m'a annoncé sa prochaine course : "Je fais le marathon de Lyon le 4 octobre", suivi de "Mon objectif est 3h30 !".
Il n'en faut pas d'avantage pour que germe immédiatement l'idée de venir l'accompagner dans ce challenge, tout d'abord parce que j'adore faire des surprises, et je me dis qu'un encouragement est toujours bienvenu pour relever un défi !
Etre originaire et avoir de la famille dans la région Stéphanoise, toute proche de Lyon, simplifie la logistique.
Mais venons-en à ce w-e de folie.
Départ de Toulouse samedi à 7h30, arrivée chez ma mère à Firminy (lieu de ma naissance dans la banlieue de St- Etienne) à 13h, eh oui : 5h30 de route.
Un peu avant 20h, j'appelle Sophie afin de l'encourager pour le lendemain, elle se prépare bien sûr un plat de pâtes tout comme moi, mais je me garde bien de le lui dire.
D'ailleurs elle me demande "Et toi, tu as prévu quoi ce w-e ?", et moi de répondre un brin menteur "Rien de spécial", alors qu'une heure de route m'attend pour un départ du marathon prévu à 8h30.
Nous voilà dimanche, lever à 6h du mat, puis départ direction Lyon à 6h40 avec 10 min de retard, une erreur de route me fait perdre 15 min supplémentaires.
Je décide de me garer à la gare d'Oullins, où je peux prendre le métro, il est déjà 8h, heure à laquelle je pensais retrouver Sophie avant qu'elle ne prenne le départ, je suis grave à la bourre !
Sortie du métro place Bellecour, et me voilà faire le tour de la place en courant pour trouver le bon sas de départ, en guise d'échauffement.
j'arrive enfin sur la ligne de départ quelques minutes seulement avant le coup de pistolet, je cherche Sophie désespérément, en vain, trop de monde : plus de 12000 personnes, marathon et semi confondus.
Ce n'est pas grave, puisqu'il y a des départs par vagues, je vais tranquillement attendre celui du sas 3h30, je me place à quelques centaines de mètres presque en bout de ligne droite.
Il est 8h30, le départ officiel est donné, les élites s'élancent... puis 5 min après le sas 3h15...
et enfin à 8h40 le sas qui m'intéresse particulièrement.
J'aperçois très vite Sophie, presque en tête de peloton, facilement reconnaissable avec son t-shirt Errea, sa petite jupette, et sa casquette vissée sur la tête ;-)
Je m'incruste dans la foule de coureurs, arrivé à ses côtés je lance :
"Coucou Sophie ! Ca va ?", elle tourne légèrement la tête et pousse un cri d'étonnement, j'ai l'impression que la surprise est telle, qu'elle va s'arrêter.
Après quelques secondes de réaction,
Sophie : "Mais que fais-tu là ?"
Moi : "Ben, je viens courir avec toi."
Sophie: "Mais tu es fou !", tout en me donnant une tape amicale.
Dans la foulée, je lui souhaite bon courage et lui dis que je la récupèrerai plus tard.
Elle me dira après la course qu'elle n'avait pas tout compris à ce moment là, et pensait que j'étais inscrit sur le 10 km, mais non, je suis bien venu pour son marathon, pour la soutenir, l'encourager, mais je ne sais pas encore que cette course du 4 octobre 2015 restera gravée dans notre mémoire !
Un petit tour de métro pour rejoindre la course au cimetière de la Croix-Rousse, le flot des coureurs est dense, j'aperçois à nouveau Sophie, je prends sa foulée juste devant le panneau des 15 km, c'est parti pour 27.195 km de plaisir !
Moi : "Ca va ?"
Sophie : "Oui"
Moi : "Tu es un peu en avance !"
Sophie "Oui"
Je comprends très vite qu'elle est, comme il se doit, concentrée sur sa course, je respecte donc son silence, je ne suis
pas là pour la perturber, bien au contraire.
Après seulement 1 km nous entrons dans le tunnel de la Croix-Rousse, presque 2 km sans signal GPS, un silence étonnant nous entoure, avec des projections lumineuses sur les murs, il faut que j'immortalise cet instant, je galère pour trouver mon portable dans le camel bag.
Il fait assez chaud, d'ailleurs le contraste thermique est saisissant à la sortie du tunnel !
Nous poursuivons le parcours, pour attaquer le tour du Parc de la Tête d'Or. Passage au semi en 1h41, pas moins de 4 min d'avance sur l'objectif !
Et petit à petit, la connexion avec Sophie s'établit, cette partie est très belle mais je lui indique de prendre garde car le sol est jonché de marrons.
En ligne droite, j'aperçois une coureuse, je me doute que Sophie est bien placée, au regard des résultats de l'année dernière, je dois donc le lui signaler.
Moi : "Fille droit devant à 100m !"
Sophie : "Ne me mets pas la pression"
Moi : "Ok, continue sur ton rythme, tu as le temps..."
Peu après quelqu'un lance " Bravo, 4e féminine !".
Sophie est stupéfaite, puis très vite incrédule, je sens à sa réaction qu'elle n'ose y croire, j'imagine lire dans ses pensées : "Non, ce n'est pas possible !".
Plus loin d'ailleurs, sur la confusion d'un autre supporter qui lui crie "5e féminine", elle réagit :
"Ah, il ne faut pas rêver !".
Puis un déclic imperceptible se produit, portée par les encouragements Sophie prend conscience qu'elle a un coup à jouer, et si le podium était vraiment à sa portée !
Elle entame alors sa remontée, une course poursuite à l'intérieur de la course, elle est plus que jamais déterminée, je le ressens.
Elle avale le parcours à 4'45/km, imperturbable, telle un métronome, je m'inquiète un peu de ce rythme (10s de moins que prévues) car la route est encore longue, ne va-t-elle pas le payer sur les 10 derniers km ?
"Tu vas un peu vite Sophie !", elle se sent bien, alors allons-y… lentement mais sûrement, mètres après mètres, elle grignote son retard sur sa concurrente qui maintient également une bonne allure.
Après seulement 1 km nous entrons dans le tunnel de la Croix-Rousse, presque 2 km sans signal GPS, un silence étonnant nous entoure, avec des projections lumineuses sur les murs, il faut que j'immortalise cet instant, je galère pour trouver mon portable dans le camel bag.
Il fait assez chaud, d'ailleurs le contraste thermique est saisissant à la sortie du tunnel !
Nous poursuivons le parcours, pour attaquer le tour du Parc de la Tête d'Or. Passage au semi en 1h41, pas moins de 4 min d'avance sur l'objectif !
Et petit à petit, la connexion avec Sophie s'établit, cette partie est très belle mais je lui indique de prendre garde car le sol est jonché de marrons.
En ligne droite, j'aperçois une coureuse, je me doute que Sophie est bien placée, au regard des résultats de l'année dernière, je dois donc le lui signaler.
Moi : "Fille droit devant à 100m !"
Sophie : "Ne me mets pas la pression"
Moi : "Ok, continue sur ton rythme, tu as le temps..."
Peu après quelqu'un lance " Bravo, 4e féminine !".
Sophie est stupéfaite, puis très vite incrédule, je sens à sa réaction qu'elle n'ose y croire, j'imagine lire dans ses pensées : "Non, ce n'est pas possible !".
Plus loin d'ailleurs, sur la confusion d'un autre supporter qui lui crie "5e féminine", elle réagit :
"Ah, il ne faut pas rêver !".
Puis un déclic imperceptible se produit, portée par les encouragements Sophie prend conscience qu'elle a un coup à jouer, et si le podium était vraiment à sa portée !
Elle entame alors sa remontée, une course poursuite à l'intérieur de la course, elle est plus que jamais déterminée, je le ressens.
Elle avale le parcours à 4'45/km, imperturbable, telle un métronome, je m'inquiète un peu de ce rythme (10s de moins que prévues) car la route est encore longue, ne va-t-elle pas le payer sur les 10 derniers km ?
"Tu vas un peu vite Sophie !", elle se sent bien, alors allons-y… lentement mais sûrement, mètres après mètres, elle grignote son retard sur sa concurrente qui maintient également une bonne allure.
Après plusieurs km, nous arrivons à sa hauteur.
Sophie cache son émotion, il ne faut pas qu'elle tombe dans l'euphorie. Je lui prodigue un petit conseil presque chuchoté pour ne pas être entendu par l'adversaire : "Elle résiste, c'est normal, mais continue à ce rythme, elle va décrocher…"
Le coude à coude va durer de longues minutes, sous les encouragements du public, conscient et admiratif de la bataille qui se joue à ce moment précis, les deux coureuses sont quant à elles silencieuses, focalisées sur l'allure à maintenir. Les kilomètres continuent de défiler puis, inlassablement l'écart se creuse à nouveau mais cette foi-ci à l'avantage de Sophie. Il faut rester concentrée.
Nous avons ainsi passé le mur du 30 ème kilomètre sans broncher, Sophie ne présente aucun signe de fatigue, je prends alors conscience qu'elle est en train de réaliser un marathon d'anthologie !
Le coude à coude va durer de longues minutes, sous les encouragements du public, conscient et admiratif de la bataille qui se joue à ce moment précis, les deux coureuses sont quant à elles silencieuses, focalisées sur l'allure à maintenir. Les kilomètres continuent de défiler puis, inlassablement l'écart se creuse à nouveau mais cette foi-ci à l'avantage de Sophie. Il faut rester concentrée.
Nous avons ainsi passé le mur du 30 ème kilomètre sans broncher, Sophie ne présente aucun signe de fatigue, je prends alors conscience qu'elle est en train de réaliser un marathon d'anthologie !
Nous traversons le stade de foot de Gerland, sympa... je regarde ma montre, il ne reste que 7 km, mais ce sont les
plus durs sur un marathon, si ce rythme perdure jusqu'au bout : le chrono va être hallucinant !!
"Sophie, tu sais que tu es en train de faire un truc de malade !"
Ne réalise-t-elle pas ou reste-t-elle prudente ?
Je jette un œil à l'arrière sur l'adversaire quelque peu oubliée, elle n'est plus là.
Puis une crampe au pied vient la titiller, elle commence à entrer dans le dur, normal vu le rythme qu'elle s'est imposé !
La course continue, voilà le panneau du 40e km, il ne reste donc que 2.195 km.
Je sens que Sophie souffre, un nouveau regard pour apercevoir la féminine à moins de 100m,
"Elle est derrière, elle se rapproche..."
"Sophie, tu sais que tu es en train de faire un truc de malade !"
Ne réalise-t-elle pas ou reste-t-elle prudente ?
Je jette un œil à l'arrière sur l'adversaire quelque peu oubliée, elle n'est plus là.
Puis une crampe au pied vient la titiller, elle commence à entrer dans le dur, normal vu le rythme qu'elle s'est imposé !
La course continue, voilà le panneau du 40e km, il ne reste donc que 2.195 km.
Je sens que Sophie souffre, un nouveau regard pour apercevoir la féminine à moins de 100m,
"Elle est derrière, elle se rapproche..."
Le scénario s'inverse, l'avance s'amenuise à vue d'œil, un point de côté douloureux devient considérablement
gênant, de plus en plus, jusqu'à l'empêcher de respirer et la contraindre à s'arrêter !
Anne repasse devant, moi qui pensais qu'elle ne reviendrait pas, elle est impressionnante de facilité, superbe gestion de course, et quel mental de revenir après avoir été distancée : BRAVO !
Que puis-je faire ? Simplement l'encourager : "Aller Sophie, on arrive, encore un dernier effort !"
Elle repart sans sourciller, l'arrêt n'a duré que quelques secondes, j'imagine que le dernier km va être très difficile. Mais Sophie possède un mental d'acier, elle termine sa course comme si tout allait bien, elle se permet même une accélération sur les dernières centaines de mètres.
La ligne d'arrivée franchie, le chrono tombe : 3h23'53, ENORMISSIME !!!
Immédiatement l'émotion surgit, nous avons tous deux les larmes aux yeux, Sophie me serre dans ses bras, heureuse.
Je pense, certainement avec la fatigue, qu'elle a du mal à réaliser immédiatement ce qu'elle vient d'accomplir, elle prend le temps de féliciter son adversaire à qui je demande son chrono pour connaître l'écart qui sépare Sophie du podium : 3h27 !
Bizarre, Sophie a couru 3' plus vite la 3e féminine !
Vous connaissez la suite, pas de podium mais un chrono phénoménal : 3e marathon seulement et 30' gagnées en 1 an, si elle continue sa progression ainsi, nous serons adversaires sur le prochain
marathon ;-)
Enfin lucide, elle laisse éclater sa joie, elle jubile, saute de partout, c'est génial.
Pour conclure, je tiens tout d'abord à remercier Anke (Anne), car une course disputée n'est que plus belle. Et les échanges continuent, c'est ça aussi le sport, le respect et le soutien des adversaires, c'est sûr ces deux compétitrices se retrouveront...
Et surtout merci à toi Sophie, pour ce bonheur partagé, c'est vraiment TOP de courir à deux, vivre ta course, ton fantastique chrono, ta joie, m'a fait vraiment très plaisir, à renouveler sans modération, j'ai hâte de revivre de telles émotions !
Anne repasse devant, moi qui pensais qu'elle ne reviendrait pas, elle est impressionnante de facilité, superbe gestion de course, et quel mental de revenir après avoir été distancée : BRAVO !
Que puis-je faire ? Simplement l'encourager : "Aller Sophie, on arrive, encore un dernier effort !"
Elle repart sans sourciller, l'arrêt n'a duré que quelques secondes, j'imagine que le dernier km va être très difficile. Mais Sophie possède un mental d'acier, elle termine sa course comme si tout allait bien, elle se permet même une accélération sur les dernières centaines de mètres.
La ligne d'arrivée franchie, le chrono tombe : 3h23'53, ENORMISSIME !!!
Immédiatement l'émotion surgit, nous avons tous deux les larmes aux yeux, Sophie me serre dans ses bras, heureuse.
Je pense, certainement avec la fatigue, qu'elle a du mal à réaliser immédiatement ce qu'elle vient d'accomplir, elle prend le temps de féliciter son adversaire à qui je demande son chrono pour connaître l'écart qui sépare Sophie du podium : 3h27 !
Bizarre, Sophie a couru 3' plus vite la 3e féminine !
Vous connaissez la suite, pas de podium mais un chrono phénoménal : 3e marathon seulement et 30' gagnées en 1 an, si elle continue sa progression ainsi, nous serons adversaires sur le prochain
marathon ;-)
Enfin lucide, elle laisse éclater sa joie, elle jubile, saute de partout, c'est génial.
Pour conclure, je tiens tout d'abord à remercier Anke (Anne), car une course disputée n'est que plus belle. Et les échanges continuent, c'est ça aussi le sport, le respect et le soutien des adversaires, c'est sûr ces deux compétitrices se retrouveront...
Et surtout merci à toi Sophie, pour ce bonheur partagé, c'est vraiment TOP de courir à deux, vivre ta course, ton fantastique chrono, ta joie, m'a fait vraiment très plaisir, à renouveler sans modération, j'ai hâte de revivre de telles émotions !
BRAVO Sophie, tu es maintenant une grande marathonienne, et ça ne fait que commencer !